Le fluff de l'Univers étendu

Parce-que, qui dis nouvel univers, dis nouveau fluff qui vas avec..



De la création du monde :
Mais même pour l'être divin, la création d'un monde à partir de rien est tâche d'ampleur qui prendra du temps, mais cela n'est notion que pour l'être mortel. Ainsi donc la formation du monde s’entreprit à son rythme. Et comme semble l'exiger l'antique loi multiverselle, lors d'un "moment" d'égarement de l'être supérieur des éléments extérieurs, des dieux, vinrent se mêler au processus. Chacun ajouta sa petite touche, de sorte que ce monde ne manque pas de leurs propre centres d'intérêt.
Ainsi des dieux vinrent et façonnèrent la surface du monde, élevant des montagnes et creusant des crevasses, donnèrent à la terre ses richesses des profondeurs, d'autres dieux couvrirent le monde de forêts et l’irriguèrent d’océans et de rivières. Chacun croyant s'approprier une partie de ce nouveau royaume, mais perdus dans leur dévouement à cette tâche, une vérité échappa à leur omniscience, tous avaient été dupés.
Car leur ingérence était voulue par l'être supérieur.
A la fois honteux, déçus, en colère mais trop imbus d'eux-mêmes pour s'allier, les dieux n'osèrent vraiment s'élever face à la fureur feinte de l'être supérieur. Qui, en guise de "punition", pris une partie de leurs essences afin d'apporter la dernière touche à son œuvre cosmique.
Ainsi s'éveillèrent les premiers êtres du monde, porteurs d'étincelle divine et symboles vivants des intentions divines pour ce monde, et d'eux vinrent les Premiers-Nés, doués d'une longue vie et aux ambitions débordantes, qui entreprirent de parachever l’œuvre divine. Et ainsi naquirent les civilisations qui commencèrent à couvrir le monde.

Les Premières Marques :
Lorsque l'être suprême piocha dans les essences divines afin de créer ses premiers êtres, il fut un aspect auquel vis-à-vis duquel il fit preuve de prudence ; certains dieux, bien que semblables dans leurs domaines de prédilections, étaient séparés de par l'extrémisme de l'opposition de leurs convictions. N'étant pas à son coup d'essais et fort d'éons d'observation, il atténua au mieux cet aspect dans le cœur de sa création. Il brisa l'opposition absolue du noir et du blanc, et dilua méthodiquement les fragments de l'ordre et du chaos, ne laissant que des demis teintes ; et il décréta que
" Du seul divin, l'absolu est le privilège. "

Voyant les choses évoluer en bon ordre, l'être suprême jugea qu'il était temps pour lui de laisser son monde voler de ses propres ailes. Avant de partir, il s'accorda une dernière facétie, de l'essence des premiers nés maintenant éteints et d'un fragment de sa propre essence divine, il créa un être astral, ni céleste ni fiélon ni mortel. Investi de la grande mission de surveiller le monde et d'en protéger l'ordre ; ainsi naquit il y à près de quarante siècles Verethragna, le Régent. Qui aujourd'hui encore veille.

Durant des dizaines de générations, l'évolution se poursuivis tantôt aidée, tantôt réprimée, par l'ingérence discrète du Régent. Des tensions et animosités profondément ancrées dans les essences divines refirent doucement leur apparition, entrainant le Nexus dans des cycles de guerre et de paix ; un mal nécessaire.
Dans le même temps, les liens qui unissent les dieux à leurs essences se raffermirent, certains à l'esprit plus ouverts commencèrent à entendre les voix des dieux, les premiers prêtres foulaient désormais le Nexus ; un autre "mal" nécessaire, qui allait pousser les peuples vers de nouveaux horizons.

Et le temps passa :
Plus de quatre millénaires après sa création, le Nexus se portait bien, les différentes races vivants dans une très satisfaisante harmonie apparente. Les nations et les royaumes se développants et flétrissants tour à tour, faisant leur temps et laissant leurs marques. Le temps passa... Le calme s'installa... L'équilibre s'imposa... Et le Nexus stagna.

Puis, alors pourtant que le soleil radieux était haut dans le ciel, la nuit tomba. Durant ce qui sembla une éternité, l'obscurité recouvrit le monde, foudre et tonnerre déchirèrent le ciel, des jours durant trembla la terre. L'Apocalypse. Puis, à l'aube du huitième jour, le soleil refit son apparition.
Le paysage avait changé en de nombreux endroits, des montagnes là ou se trouvaient des lacs, des forêts et des villes englouties par les eaux, des plaines luxuriantes là où la terre semblait stérile quelques jours auparavant... Un nouveau monde aux couleurs de l'ancien.
Quelques temps passèrent et la vie repris son cours, riches de nouveaux terrains de jeu, les races s'activèrent et l'évolution reprit son œuvre.

De son coté, Verethragna aussi repris du service, las de cette seule surveillance il mis en action un plan. Il avais pris le temps d'étudier de très nombreux êtres prometteurs, porteurs d'idées nouvelles ou anarchistes, esprits libres ou dévots, experts en leurs domaines ou touche-à-tout, combattants aux cœur de pierre pétris d'honneur ou gredins aux cœurs d'or.
Il alla personnellement, dissimulé sous de nombreux atours, pousser moult de ces êtres à se rencontrer, à s'affronter ou à s’associer.
Beaucoup, faisant fit de leurs coutumes et leur héritage, se regroupèrent autour de buts communs, confrontant leurs idées, leurs points de vue et leurs expériences afin d'en tirer de nouvelles voies ou de nouvelles façons.
Sans que d'aucuns ne le sachent, les guildes telles que nous les connaissons de nos jours étaient nées.

Mais bientôt une clameur se fit entendre des nouveaux territoires, aux oreilles des anciens il ne faisait nul doute : une fois de plus, les tambours de guerre résonnent.
Des forêts encore sauvages, des crevasses récemment mises au jour, des cités à présent en ruines et des ruines déjà anciennes sortirent des créatures belliqueuses. Les nations se recentrèrent sur elles mêmes pour assurer leur protection, le monde n'était plus aussi sur qu'il n'avait été.
Face à cette adversité certains restaient cloitrés, à l'abri des murs des cités, mais parmi la nouvelle génération d'autres voulaient voir et savoir ce qu'il y avait autour des murs et au delà. Le goût de l'aventure coula à nouveau dans les veines des races.

Des Guildes :
Nous voici quatre siècles après l'Apocalypse, le Nexus possède encore de nombreux territoires à découvrir et à redécouvrir, et si aucun endroit n'est absolument sur, aucune menace ne plane bien longtemps grâce aux efforts conjugués de nombreuses guildes et d'encore plus nombreux aventuriers.
Peut importe ses origines ou ses capacités, tout un chacun peut trouver sa place dans une guilde où une autre. Chacune ayant ses domaines de prédilection, sa façon de faire et son mode de pensée.
Du propre aveu du Régent, les Guildes sont ce qu'il est advenus de mieux pour le Nexus, en prenant bien attention de garder sous silence sa propre ingérence à ce sujet...

Mais parlons un peu de la Guilde Ombrefeu plus précisément, elle fut instaurée dans la grande cité d'Horizon il y à environ, 247 ans, 8 mois, 22 jours et 7heures, c'était un jeudi du début de l'automne et il pleuvait ce matin là...
Instaurée, y'a un paquet de temps donc, par le vénérable archimage Balthazar Octavius Barnabé Lennon. Resté au pouvoir pendant 42 ans, il cèdera finalement sa place, avant de partir s’exiler dans les montagnes. Certains depuis disent l'avoir rencontré mais d'aucun n'aura pu en fournir de preuve.

C'est une guilde d'aventuriers totalement dans la norme, forte d'une centaine de membres à l'heure actuelle, dont vous, mes cher confrères.
L'actuel dirigeant de la guilde est le maestro aux origines féeriques Marilyn Olbrich Greywolf.

Spoiler:

Bien qu'il ne paye pas de mine au premier abord, il à, en son temps, participé à son lot de chasses aux dragons, dont les têtes empaillées de certains ornent encore le hall principal, ainsi qu'au siège de Figaro, campagne militaire d'envergure ayant réinstauré la légitime souveraineté de l'actuelle famille royale de la nation voisine.
Aujourd'hui, il s'occupe principalement du coté relatio-légal de la guilde et de son réseau d'information.