Les jungles du sud, une frondaison incroyable qui abrite nombre de mystère, pourtant une race y a élu domicile les vanaras un peuple siemièsque. Aussi agile que sage, nombre d’entre eux apprécie l’endroit de car éloigné du tumulte de la ville préférant vivre dans une harmonie avec la nature. Néanmoins ils ne sont pas sans défense. De grands combattants sont nés de leur race, ainsi que même s’ils ne sont pas prompts à le rappeler de grands voleurs vanaras existe également. Mais chez eux il y a une croyance, celle des énergies. Pour eux le monde entier est régit par les énergies positives et négatives(ou Ki), et parmi eux les plus à même d’en comprendre l’essence sont les moines. Plusieurs écoles forment des moines donnant ainsi au peuple des vanaras une force armée.
« Les moines vanaras comptent parmi les plus célèbre, ce sont de grand combattant ayant perfectionné les arts martiaux et leur maitrise du Ki, ils en ont découvert de nombreuses voies chacun prônant l’aboutissement de son art, pourtant il est une discipline que tous jugent comme répréhensible. Peu l’utilisent car jugé indigne, pourtant elle n’est pas en reste aux autres disciplines. Elle se nomme le poing saoul, donnant à celui qui la maitrise de faire de l’état d’ivresse un état de combat. » Dit un vieux vanara
Un autre plus jeune rétorqua alors d’une voie enjouée.
« Mais alors maître, si elle permet de faire d’un état de faiblesse, un état de force, pourquoi la déteste-t-on ? »
Le maitre expliqua que le danger de cette technique est que certains ne savent pas quand ils doivent se stopper ce qui les rend incontrôlable. Et il mettait également son élève en garde contre cette technique et lui interdisait de l’employer.
Chi Rishi enseignait l’art des moines à son élève le jeune Roshi Khan. Il avait découvert chez le jeune vanara un potentiel latent qu’il mettait un point d’honneur à développer. Mais Chi n’avait pas prévue un incident qui allait précipiter son élève dans une situation peu enviable. Alors que Roshi allait chercher des vivres dans le village, pour les ramener dans la petite maison arbre, en dehors du village, où il vivait. Sur le chemin du retour un groupe de jeune avait défié Roshi en combat, chose courante entre les jeunes, et qui leur permettait de voir l’étendue de leurs progrès. Sauf qu’ici c’était plus pour se moquer de lui et de son maitre qui ne possédait pas une école, la bagarre éclata entre les enfants.
Le combat avait lieu près d’un restaurant Roshi assaillit par les autres enfants chuta près d’une table d’un des clients qui dinait copieuse ment le choc fit tombé un petit récipient rempli d’un alcool fort qui se déversa dans la bouche de Roshi, au début Roshi ressentit une sensation de brulure intense, il avait l’impression d’avoir bu un thé bouillant. Quelque seconde après il ressentit une bouffée de chaleur et commençait à voir trouble. Il se releva en titubant ne parvenant pas garder son équilibre. Les autres enfants se moquait évidement de lui de le voir dans cette état et Roshi le pris très mal.
Il se rua sur les enfants en allant de gauche à droite mais une fois arrivé à portée des jeunes il se déchaina comme un diable. Entre temps ne voyant pas son élève revenir Chi décida d’aller le chercher et de le sermonner de prendre autant de temps. Voyant les gens s’amasser au détour d’une ruelle il s’y dirigea par curiosité. Roshi avait vaincu ses adversaires mais était sous l’effet de l’alcool, et incontrôlable. Chi fut très impressionner de voir qu’il maîtrisait instinctivement le poing saoul mais n’eut d’autre choix que de le calmer de manière expéditive. Mais le problème n’allait pas en rester là, car parmi les enfants inconscients se trouvait le fils d’une famille prestigieuse du village et il ne fallut pas longtemps avant que l’histoire de son fils vaincu par un enfant ivre ne parvienne aux oreilles du père.
Chi fut appelé avec son élève pour en découdre. Ils demandèrent pardon envers le père mais celui très influent dans le village ne pouvait tolérer une telle honte il décida alors de les punir. Chi fut interdit d’enseigner son art à qui que soit et Roshi allait être banni du village et les autres villages de vanara serait prévenu de son crime. Ainsi la honte d’être un ivrogne notoire allait traverser la région et les villages. Ce qui signifiait que plus personne ne voudrait lui apprendre l’art des moines. Le père ajouta également qu’il voulait persévérer dans l’art des moines qu’il continue sur la route de l’ivrogne qu’il était.
Chi s’inclinant, demanda une faveur au seigneur avant que la sentence ne soit effective il voulait la permission de donner à son dernier élève un dernier enseignement. Ce fut accepté voyant là une soumission facile de Chi et Roshi.
Chi était dévasté par la sentence mais pas la sienne celle de son élève qui jurait que c’était un accident. Bien que Chi croyait son élève, il ne pouvait aller contre cette décision. Il allait terminer l’enseignement de Roshi en lui disant ceci :
« Suis le conseil de ce seigneur mon élève persévère dans la voie du poing saoul aussi étrange et honteux que cela puisse être tu as un don pour la maitriser. Je peux juste te donner comme conseil à mon tour, c’est apprend à utiliser l’alcool et non pas te laisser enivré par lui. »
« Ta voie est toute tracé voyage de par le monde, trouve-toi des compagnons qui t’aideront, et perfectionne ton art et ainsi deviendras-tu, peut-être un jour, un grand maître. »
Roshi s’en alla laissant derrière lui la seule personne qui croyait encore en lui, mais il se jura qu’un jour il reviendrait en ayant porté son art du poing saoul au haut de sa puissance. Il reviendrait pour montrer à son maître et aux autres le maître qu’il sera devenu.